La Petite Bibliothèque Ronde

 

Un vol qui concerne des tablettes et des appareils photos, d’habitude ce n’est pas trop le genre de fait-divers qui me parle. Pourtant, l’autre matin, quand j’ai appris que la Petite Bibliothèque Ronde à Clamart avait été cambriolée (pour la 4e fois en 18 mois), cela m’a remué. Simplement. Parce que je connais le projet de cette association et que je le trouve courageux et humaniste. Alors voilà : j’ai décidé de vous parler de la Petite Bibliothèque Ronde.

 

« Alors, ces machines typo ? » ; « Et tes travaux ? Ça avance ? ». Promis, un de ces jours, je prendrai le prendre le temps de répondre à vos questions à propos de l’atelier typographique mais aujourd’hui c’est plutôt de la Petite Bibliothèque Ronde que je veux vous parler.

 

Il y a encore quelques semaines, je connaissais à peine ce lieu emblématique de la lecture jeunesse. Et pourtant, voilà cinquante ans que cet endroit très connu existe en région parisienne, inspiré par le design comme par une foi inébranlable dans l’ouverture d’esprit. Inutile de vous dire que créer des carnets sur mesure pour les cinquante ans de la Petite Bibliothèque Ronde a été un vrai plaisir !

 

Sorti de terre au coeur d’un grand ensemble des années 1960, ce projet très novateur à l’époque devait préfigurer ce que que sont devenues bien plus tard les sections jeunesses des médiathèques de quartier. Avec des milliers d’ouvrages disponibles pour les enfants, cette première « petite bibliothèque » pour enfants a alors véritablement jeté les bases d’une éducation populaire créative, ferment de tolérance et de culture.

 

En récupérant les dessins d’architecture de la bibliothèque qui m’ont servis de de base pour ces carnets « spécial cinquante ans », j’ai eu le temps d’approcher l’état d’esprit bienveillant qui caractérise les personnes de cette association.

 

D’où ma consternation et mon envie de leur donner un petit coup de pouce.

Car, loin de baisser les bras, la Petite Bibliothèque Ronde a décidé d’en appeler à la générosité du public pour pouvoir continuer de mettre à disposition son offre numérique aux enfants – renseignements : 01.41.36.04.30 –  lapetitebibliothequeronde.com

 

P.S. Vous vous inquiétez peut-être de la sortie de l’Edition Ephémère N°4 « THINGS TO DO » co-réalisée avec le studio de design graphique Hey de Barcelone ?  Pas de panique ; Le projet est en voie de finalisation. Il sera prêt d’ici quelques jours…peut être même demain. Merci de votre patience !

 

LA NOUVELLE VIE des IMPARFAITS

Et soudain, au milieu de l’été et du chantier de notre nouvel atelier : rien de moins que la redécouverte d’environ 1500 carnets Calepino « certifiés avec petits défauts de fabrication ».

 

Devant ce “stock collector”, une idée : vous proposer malgré tout ces carnets légèrement imparfaits qui dorment pour le moment dans des cartons.

 

Car non, les carnets Calepino ne sont pas (toujours) parfaits ! En fait, à chaque nouveau projet, à chaque nouvelle impression, j’élimine impitoyablement (et avec une certaine maniaquerie) tous les carnets avec des petits défauts. Depuis quatre ans, je mets ainsi de côté des centaines de carnets aux petites malfaçons parfois tout juste visibles – couleur trop foncée, petite tache de papier, coins pas assez ronds etc.

Et comme vous, sans doute, je n’aime pas jeter inutilement,  alors je stocke, je garde… Mais aujourd’hui, il nous faut laisser place nette pour l’atelier typographique en cours d’installation.

 

Bien sûr, il serait plus facile d’envoyer tout au pilon et de laisser le recyclage faire son œuvre. N’est ce pas là ce que pratiquent en douce la majorité des fabricants qui souhaitent contrôler leur image de marque ?

Chez Calepino, on préfère assumer cette rigueur dans le travail et vous permettre d’acquérir ces carnets aux défauts revendiqués. Des carnets tout aussi utiles que les autres mais à un prix avantageux.

 

En organisant cette vente un peu spéciale de carnets imparfaits, je me dis que le travail quotidien de Calepino prend également tout son sens.

 

Exemple de pack de Carnets imparfaits

 

Seuls 50 packs de 30 carnets sont proposés aujourd’hui.

La composition de ces packs de Carnets Imparfaits est surprise et aléatoire.

 

Pour 49€, livraison offerte (en France métropolitaine), vous recevrez une trentaine de carnets Calepino de toutes sortes  – un mix de carnets de poche classiques, grands carnets A5 typo, Éditions Éphémères récentes ou anciennes…Et même des carnets du tout premier tirage ! Valeur d’origine de chaque pack : entre 150€ et 250€.

Pour en profiter voici le lien : LES CARNETS IMPARFAITS

 

EDIT : Le stock des 1500 carnets est épuisé ce jeudi 17 septembre – 10h15. Rendez-vous dans 4 ans, le temps de re-produire involontairement quelques défauts !

EDIT 2 : Après nouveau tri nous remettons en vente 10 packs uniquement composés des carnets N°2 et N°3

 

 

 

Une visite chez Hey Studio à Barcelone

Qui se cache derrière « Hey Studio » ?
Voici quelques photos depuis leur atelier de Barcelone, avec l’équipe au grand complet : Verònica, Ricardo, Mikel, Eva et Paula.

C’est ici que l’Edition Ephemere Calepino N°4 « THINGS TO DO » se prépare en secret. Elle sortira fin septembre 2015, mais elle est déjà en prévente via l’abonnement sur la page suivante :  THINGS TO DO by HEY STUDIO

 

Le prix de l’indépendance

Entre un rendez-vous dans notre atelier avec le menuisier, l’arrivée du plombier et le départ de l’électricien, j’ai la sensation d’être au milieu du gué. Et comme je sors d’un rendez-vous avec le comptable et que j’enchaîne avec le banquier, le sentiment est décuplé. Derrière moi, la trajectoire déjà bien ancrée de Calepino. Devant moi : un nouveau gros projet complémentaire à Calepino pour la fin d’année et un grand point d’interrogation. Dois-je continuer à me battre pour mon indépendance?

 

Avec le nouveau projet qui intègre l’impression typographique artisanale et l’aménagement du nouvel atelier, le moment est intense en réflexions. Car il va falloir un nouveau nom pour ce projet parallèle qui reste malgré tout lié à Calepino. Et puis un nouveau projet, c’est un peu plus qu’un nom à trouver !
C’est aussi un site Internet à développer, de nouvelles machines à acheter et à faire tourner, des aménagements à effectuer… Bref des investissements relativement lourds et un paquet de bons gros risques financiers, administratifs et commerciaux à affronter.

Parfois, la fatigue aidant, je me prends à rêver d’un partenaire mécène ou d’un associé providentiel qui viendrait tout simplifier, tout accélérer, tout dénouer. Saurait-il respecter l’identité de Calepino et du futur « projet XY » , leurs lentes maturations, leurs amitiés créatives et surtout leurs exigences de qualité  ?
Toute la question est là et, en ces temps de chaleur écrasante, elle est d’une actualité brûlante…

 

Alors je regarde le bilan que mon comptable m’a préparé pour mon rendez-vous à la banque, et je repense à cette interview à laquelle j’avais répondu à propos de Calepino. Le titre qu’avait trouvé le rédacteur :
« L’indépendance assumée ».

« Bons Baisers De… « , le concours

Comme je suis très affairé autour des derniers préparatifs d’envoi de l’Édition Éphémère n°3 de Calepino x Atelier Bingo (prévue semaine prochaine), je me demande parfois où vous êtes vous-même, en ce moment avec vos carnets Calepino.
Dans quelle ville ? En Europe ? En Amérique ? Dans votre salon, sur l’île d’Eleor, à Tataouine ou en Martinique ? Alors je me dis : et si on s’envoyait des cartes postales ?

 

Parce que oui, à force de chercher le petit truc en plus à ajouter dans la box de l’Édition Éphémère « Bons Baisers de Martinique » (finalement j’ai trouvé : ce sera un petit accessoire à la fois kitsch et indémodable, vous me direz ce que vous en pensez), je me prends à imaginer tous les lieux que les carnets Calepino visitent avec vous.

 

L’autre jour, déjà, je me figurais des carnets à Toronto ou à Boston grâce à Bruno’s artisans qui représente depuis peu la marque en Amérique du Nord (coucou Bruno!).

 

Alors oui, il me semble que le moment est idéal pour participer au concours‪ « ‎Bons Baisers De… » sur Instagram, Twitter et Facebook !

 

Jusqu’au 21 juin, partagez-y vos photos cartes postales de vos Calepino depuis les lieux iconiques ou insolites qui sont les vôtres – que vous soyez en Martinique ou ailleurs. Mais qu’on puisse au moins imaginer les lieux ou régions ou vous vous trouvez avec votre calepin. Pas de montage photo, mais du réel !

 

N’oubliez pas d’ajouter #BonsBaisersDe et @calepino quand vous posterez votre cliché sur les réseaux.

 

– La plus belle photo (selon nous) remportera un Portfolio Calepino x Bleu de Chauffe
– La photo la plus kitsch (toujours selon nous) remportera le coffret Edition Ephémère N°3 Calepino x Atelier Bingo !
– La photo la plus “touriste/monument” remportera deux carnets Calepino – Dominique A

 

Bonne chance et bons baisers de Calepino.

 

 

Photo par Cédric, « Voleur de hamac en Martinique ».


Une photo par Youri « Mon Calepino le plus haut du monde ?? Col Aubisque 1709 mètres !!!

 

Règlement :
– Deux photos max. par participant 
– Arrêt des votes dimanche 21 juin 2015
– Les participants autorisent Calepino à diffuser la/les photos sur internet.
– Le lot/prix sera envoyé sous 2 semaines aux gagnants.
 
 

#Madein bon sens

Dans notre monde où tout devient prétexte à marketing, il y a des choses qui me dépassent.
Il y a peu de temps, suite à un article à propos de Calepino sur un magazine en ligne, j’ai reçu un tweet incroyable :  Des petits fûtés me proposent leurs services pour obtenir l’autorisation d’utiliser le terme “Made in Nantes”. Appellation qu’ils ont eu la bonne idée de déposer.
Ma réaction a été épidermique. D’abord parce que ce genre de privatisation de la langue me paraît totalement abusive et ensuite parce que si les carnets Calepino sont fabriqués en France et même très localement, c’est aussi et surtout une question de… bon sens près de chez vous : c’est là que j’habite.

 

La fabrication directe et locale me permet de contrôler finement tous les critères que j’attends : des cartons bruts et des papiers recyclables de qualité supérieure ; une impression et un façonnage issus de savoir-faire exigeants et de proximité.
Rien à voir donc avec les formidables idées de ces opportunistes du marketing linguistique.

 

Alors certes vous avez peut-être remarqué que certains produits distribués par Calepino sont parfois #madeinailleurs.  En particulier, certains « extras ». Là encore, c’est juste une question de logique. Il n’existe tout simplement plus de filière de fabrication de ces produits en France.  Faire appel à d’autres fournisseurs devient hélas une nécessité mais qui peut, malgré tout, se marier avec ma recherche qualitative de produits aux lignes classiques.
Les taille-crayons, stylo-plume ou la fameuse gomme avec balayette en crin de cheval – qui défend d’après moi une certaine idée de ce que peut être l’élégance de la correction, rentrent parfaitement dans cette catégorie.

 

A titre de réciprocité, un célèbre catalogue allemand (pour l’instant c’est un secret) spécialisé dans l’indémodable et les design atemporels vient de sélectionner Calepino pour faire partie de ses produits proposés en Allemagne, Autriche et Suisse.

 

Nos chers petits fûtés du marketing iront-ils jusqu’à déposer la version allemande “Hergestellt in Nantes“ ?

 

 

Une visite chez Bingo

On est allé faire un tour chez Bingo pour vous rapporter quelques photos et vous présenter leur joli lieu. Une journée ensoleillée à la campagne, Adèle, Max et Donut en pleine forme ; ça donne les photos qui suivent, et c’est ‘A Crazy Little Thing‘ derrière l’objectif.

L’Edition Ephémère N°3 « BONS BAISERS de MARTINIQUE » préparée par L’Atelier Bingo sortira avant la fin du mois. Il est encore possible de s’abonner pour la recevoir ainsi que les 3 prochaines éditions à venir cette année. Attention, uniquement 150 exemplaires !

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 

Carnets Éléor pour Dominique A

La vie n’est pas finie,
la vie n’est pas passée.

C’est ce que Dominique A a choisi d’inscrire à l’intérieur des carnets que nous venons de réaliser pour lui dans le cadre de la sortie de son nouvel album « Éléor ».
Cet incipit se retrouve dans deux carnets différents. Un poche et un grand A5 que vous pourrez vous procurer lors de ses concerts. De quoi semer d’encre quelques histoires d’amour perdues ou retrouvées dans l’atmosphère poétique du chanteur.
Quant à moi, c’est le 21 mai que je fredonnerai « Peut-être un autre jour, peut-être une autre année » lors de son passage à Nantes.

Merci à Sandrine et Dominique pour leur confiance.

 

 

Vous plaisantez Monsieur Richard ?

 

On est déjà jeudi et je ne sais pas si je vais pouvoir vous écrire beaucoup cette semaine.
Parce qu’ici la bataille a commencé dès lundi… et qu’elle fait encore rage ! (j’entends en ce moment même que quelqu’un en bas, dans l’atelier, s’active énergiquement sur les « chemins de câbles ».)
Cela a commencé comme dans un roman de Jean-Paul Dubois où le narrateur se bat (désespérément) avec tous les corps de métier pour faire avancer les travaux de sa maison.

 

Dès lundi déjà, j’ai eu l’impression de faire le casque bleu entre EDF et ERDF et de me prendre quelques dommages collatéraux (outre acquérir une connaissance sans faille des musiques d’attente de ces deux entreprises si merveilleusement complémentaires).
Puis il y a eu l’apparition de l’électricien qui doit tout changer. Et de fait, son travail est chez moi très changeant.
Il change les câbles, augmente la puissance, met du triphasé, renouvelle et met aux normes le disjoncteur, installe les fameux « chemins de câbles » dans l’atelier. Tout ça c’est pour et suivant les bécanes d’impression typographique. Car oui, ici c’est encore une maison mais dans quelques semaines ce sera aussi, selon toute vraisemblance, le nouvel atelier Calepino avec ses belles machines.

 

C’est aussi pour ça que le plombier­-chauffagiste passe aussi. Pour le chauffage. Car oui, dans cette maison, le rez­-de-­chaussée que nous transformons en atelier n’est pas chauffé… Ni isolé du reste. C’est aussi pour ça que le gars pour l’isolation va passer.
Mais ça, ce sera après le passage d’un copain archi. Je voudrais lui parler des portes de l’atelier aussi, histoire de mettre un bois blond avec un genre de bardage noir, un truc très inspiré par la maison du finlandais Alvaar Alto. Mais j’espère surtout qu’il va m’aider à y voir un peu plus clair. En particulier sur tous ces passages…

 

Je vous laisse : je vais chercher ma fille à la sortie de la Poste et porter des commandes de Calepino à l’école.
A moins que cela ne soit le contraire.

 

Du soleil dans le salon

 

Avant, quand Calepino était à Nantes, j’étais toujours un peu dans le mélange vie perso-vie professionnelle. C’était déjà un peu compliqué. Maintenant… ça va être bien pire. On me dit « Cela ne va plus jamais s’arrêter ». Peut-être, on verra bien. J’espère en tous cas avoir fait le bon choix. Enfin, une chose est sûre, pour Calepino (et donc pour moi) : c’est un sacré changement de vie. Adieu maison et locaux professionnels nantais, Vive le tout-en-un de la maison-atelier de Bouguenais !

 

Car tout est et sera maintenant au même endroit mais un peu plus loin de la « ville » qu’avant – en fait à une dizaine de minutes de Nantes. Une vaste maison des années 70 dans son jus, un endroit vert et lumineux, un bureau, un grand local de stockage mais surtout… l’atelier d’impression typographique ! Avec des machines et un vrai atelier, oui c’est ça, à l’ancienne ! C’est un sacré gros changement pour Calepino doublé d’une bouleversement d’environnement, de vie perso… et même de métier puisqu’il va falloir s’acclimater à ces vieilles bécanes qui vont débouler bientôt à quelques mètres du salon…

 

Pour l’instant je vous en dis à peine plus parce que c’est juste un gros et même un très gros bazar. Il y a un chantier permanent je vous raconte pas. En fait, en ce moment je suis surtout jongleur pour Calepino. J’assure le fonctionnement habituel des commandes, des devis, des créations et, en même temps, je détapisse, je peins, je fais des cartons, défais des cartons, gratte les murs, supervise les travaux d’électricité… Bref, c’est la joie de la vie d’atelier qui commence et malgré tout cela, dans notre nouveau salon chamboulé et détapissé, trône quelque chose qui me rappelle pourquoi je me suis lancé dans l’aventure. C’est une chouette sérigraphie signée Adèle et Max de l’Atelier Bingo (rencontrés l’année dernière via Antonin+Margaux –> Merci !).

 

Eux aussi, ils se sont aussi lancés dans la grande aventure du changement de vie. Leur atelier, dans une ancienne usine textile du Choletais, réhabilitée à Saint-Laurent-sur-Sèvre, m’a laissé un souvenir plein de soleil et de ciel bleu. D’ailleurs c’est la maturité de leurs créations comme leur travail des couleurs qui m’ont tout de suite séduit. « J’veux du soleil » semblent chanter leurs créas. Et cela m’a tout de suite paru coller avec ma propre vie.

 

Alors j’ai dit bingo. Ces deux là, avec leur soleil dans leurs couleurs, ils sont parfaits pour venir enrichir les Éditions Éphémères de Calepino. Alors je sais bien qu’à chaque fois c’est un petit challenge pour moi de vous présenter chacune des quatre éditions éphémères dans l’année. Pas pour ceux qui sont abonnés pour un an et qui bénéficient déjà d’un tarif spécial sur leur exemplaire parmi les 150 qui sont tirés à chaque fois. Non, ceux là, ils sont déjà convaincus que la carte blanche donnée aux artistes va leur plaire. Perso, j’ai été conquis par la proposition graphique d’Adèle et Max et ça m’a donné envie d’aller à fond, jusqu’à décliner 9 carnets qui composeront entre autres cette nouvelle Édition Éphémère, déjà en réservation et expédiée courant mai.

 

Et puis je crois que, moi aussi, en ce moment, au milieu des poussières, des travaux et des gravats, j’aurais parfois envie de vous envoyer des « Bons Baisers de Martinique ».

 

Alors je me réfugie dans le salon.

 

 

Sérigraphie « Feu d’artifesse » par Atelier Bingo – dans le salon sur mur beigeasse et détapissé